Chimay: un spectacle pour sensibiliser au consentement
Des jeunes de l’Institut Sainte-Chrétienne ont travaillé à l’écriture d’un conte qui sera joué le 20 décembre sur la scène de Sudhaina.
Sur l’initiative de la formatrice Isabelle De Wee, et en collaboration avec la collective Parent’Elles de Charleroi, des élèves de l’école secondaire spécialisée de Sainte-Chrétienne, avec leur professeure Patricia Schoof, ont écrit un des trois contes qui seront présentés dans un spectacle le mercredi 20 décembre à 16h en la salle Sudhaina à Baileux. Ce spectacle ouvert à tous est organisé par l’ASBL Acyres (Aide à la citoyenneté active, responsable et sans violence) avec le centre culturel pour mettre en lumière différents partenariats.
Les thématiques abordées dans ces contes sont le consentement et les injonctions dans le cadre de relations amoureuses, notamment le chantage affectif et apprendre à dire « non ». Lors des rencontres entre les membres de la collective Parent’Elles et les jeunes de l’école, celles-ci ont pu soumettre les difficultés rencontrées et profiter de l’expérience des premières en participant notamment à des jeux de rôle, des saynètes afin de les affranchir et consolider leur confiance en soi.
Les deux autres contes présentés lors du prochain spectacle ont été signés par le groupe de l’Étincelle (maison communautaire pour personnes âgées, et l’ATL (accueil temps libre) avec les jeunes de la Maison de quartier de Chimay.
Chimay: un spectacle pour plus de justice sociale
Dans le cadre d’un projet développé par l’ASBL Acyres, de nombreux jeunes de l’Heureux Abri à Momignies, de l’ATL, la MJ et du Chemin Vert à Chimay, des internats des athénées royaux de Philippeville et de Chimay, des écoles communales de Sivry, Rance, Cul-des-Sarts et Saint-Remy ainsi que l’école Sainte-Chrétienne de Chimay ont présenté un spectacle dans la salle de gymnastique de l’athénée royal de Chimay pour témoigner des difficultés rencontrées par certains pour accéder aux soins médicaux, à l’égalité des chances à l’école, ou encore à pouvoir accéder à une alimentation saine ou à la culture.
Chimay: les jeunes présentent leur vision de l’injustice sociale
Des jeunes de diverses écoles et institutions ont participé à la mise sur pied d’un spectacle portant sur l’injustice sociale, vécue ou observée
L’ASBL Acyres est heureuse de pouvoir favoriser des échanges qui permettent aux jeunes de devenirs de véritables C.R.A.C.S
De jeunes CRACS aident aux Repas du cœur à Sivry-Rance
Des étudiants de Sainte-Chrétienne à Chimay, engagés dans un projet de mieux-vivre ensemble, ont participé à l’organisation des Repas du cœur à Rance
Publié le 30-03-2023 à 17h07 – Mis à jour le 30-03-2023 à 17h08
L’asbl est vraiment fière de pouvoir encourager de si beaux projets réaliser par des jeunes EXTRAORDINAIRES
Un projet de la Maison des jeunes pour embellir la ville – L’Avenir (lavenir.net)
Merci Jean-Pierre Dumont !
Une rencontre qui réchauffe le cœur – L’Avenir (lavenir.net)
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20210317_01564418/face-a-la-realite-des-enfants-d-haiti
Face à la réalité des enfants d’Haïti
Dans le cadre d’une animation menée par l’ASBL Acyres, les classes primaires de l’athénée royal ont développé leur projet «Solidarité Nord-Sud».
Le 12 janvier 2010, la terre tremblait en Haïti, détruisant la plus grande partie de la capitale Port-au-Prince et de ses environs, dont le quartier de Nan Koton situé dans le bidonville de Ravine l’Espérance. Sept ans plus tard, les Éditions Quart Monde publient un livre qui rend hommage au courage des habitants de ce quartier qui, déjà bien avant le séisme, luttaient au quotidien pour vivre dignement.
Kysly Joseph, Haïtien, volontaire-permanent de l’équipe ATD Quart Monde, ancien directeur d’école à Port-au-Prince, en est l’un des sept auteurs. Avec Claude Mormont, Belge et également volontaire auprès de la même ONG, il a répondu à l’invitation des élèves des classes primaires de l’athénée royal pour répondre à leurs questions et témoigner des difficultés rencontrées au quotidien par les enfants et la jeunesse haïtienne, après ce séisme qui a fait plus de 300 000 morts.
Des témoignages
C’est dans le cadre d’une animation «Solidarité Nord-Sud», menée par Isabelle De Wee, de l’ASBL Acyres, que les enfants ont pu interagir et prendre conscience d’une tout autre réalité que la leur. L’activité a également pu avoir lieu grâce au travail pédagogique interdisciplinaire de l’équipe pédagogique, notamment Cindy Lambot, Christine Collinet et Mme Mégane, professeures de citoyenneté, de morale et de religion. Ce sont ainsi mille questions et autant d’interpellations qui ont été posées par les enfants avant une rencontre de visu avec les deux volontaires d’ATD Quart Monde.
Après avoir présenté l’île sous ses aspects géographique et historique, ces derniers ont expliqué le quotidien des enfants d’Haïti. Si, de toute évidence, leur confort matériel n’est en rien comparable aux enfants belges, il n’en demeure pas moins qu’ils sont, et à plus d’un titre, à prendre en exemple pour leur joie de vivre et leur imagination créatrice ou artistique.
«Avec des canettes en aluminium, ils créent des œuvres d’art. D’une vieille orange, ils font un ballon de football», raconte notamment le volontaire belge Claude Mormont.
«Les enfants apprécient le peu qu’ils ont et ne sont pas malheureux du tout», affirme le témoin haïtien.
Misère et solidarité malgré tout
Les problèmes majeurs sont l’enseignement et le manque cruel de perspectives pour la jeunesse. La population haïtienne est quasi livrée à elle-même, sans soutien de l’aide internationale et de leur État. Ce qui ouvre la porte aux organisations criminelles et aux gangs. Une vie dure et âpre, dont la misère et la violence sont le quotidien et où tout le monde doit «chercher la vie» au jour le jour.
Des vies au cœur desquelles naissent, aussi, des gestes forts d’entraide et de solidarité, comme cela peut être souvent le cas face à l’adversité.
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20201022_01522843/les-jeunes-sensibilisent-au-handicap
Home > Régions > Entre-Sambre-et-Meuse > Beaumont - 23-10-2020 à 06:00 - Nathalie BRUYR - L'Avenir Lecture 3 min. BEAUMONT
Sensibles aux difficultés rencontrées par Shauna, les jeunes de la MJ de Beaumont ont voulu comprendre, en se plaçant dans la même situation.
En cet après-midi venteux, les mains de Shauna, 20 ans, tremblent. Pas de froid, mais de nervosité. C’est ce mercredi qu’est programmé le tournage d’une vidéo destinée à sensibiliser aux difficultés rencontrées par les personnes malvoyantes comme elle, ou à mobilité réduite. «Je ne veux pas être vue comme une bête de foire» chuchote-t-elle. À ses côtés, Vanessa, elle aussi souffrant de problèmes visuels, est venue apporter son témoignage à la demande de l’animatrice de ces après-midis dédiés au respect de la différence et à la solidarité, Isabelle Dewee, de l’ASBL Acyres. «Depuis toute jeune, j’ai vécu en prenant en compte mon handicap, tout en ayant la volonté d’être la plus autonome possible. Ce n’est pas toujours simple, il faut beaucoup de concentration et d’obstination, mais tu peux y arriver» dit Vanessa. «Oui mais c’est lourd, les gens te posent toujours plein de questions, j’ai l’impression qu’on ne sait me parler que de ça, que toute ma vie est conditionnée par cela» regrette Shauna. La jeune fille aurait voulu «travailler dans le social, apprendre à cuisiner… mais à l’école, on m’a toujours dit que ce n’était pas pour moi, que je ne serais pas capable, que je ne trouverai jamais de stage… »
À la Maison des jeunes de Beaumont, elle a rencontré et sympathisé avec Chloé, une des trois animatrices. Avec elle et les autres jeunes fréquentant les animations, ils ont imaginé décrypter nos comportements face au handicap. Et pointer aussi tous les aléas de l’accessibilité dans leur ville, jolie certes, mais fort peu adaptée aux handicaps, qu’ils soient visuels, auditifs ou moteurs.
Et ce mercredi après-midi, ils passent à l’acte après avoir discuté du comment: «on teste une situation seulement, on voit si elle nécessite une aide extérieure, on montre un cas de figure où la solidarité doit jouer et l’indifférence qu’elle peut susciter? » demande l’animatrice d’Acyres. L’objectif est d’interpeller, le mode contraste sera donc activé, avec des rôles répartis entre les jeunes participants. « Moi je ne veux pas être filmée, je vous accompagne, j’explique, mais je ne veux pas m’exposer» intervient Shauna. Pas grave, les jeunes, sur ses conseils, prendront sa place, le temps d’un parcours qui se révèle parfois du combattant.
La petite troupe peut alors partir à travers les ruelles pavées de Beaumont. Une première difficulté. «Parfois ma canne reste coincée entre deux pavés», explique-t-elle. En chaise roulante, ce peut être plus compliqué encore. Un jeune acteur en fait l’expérience. L’occasion rêvée de montrer deux cas de figure: il appelle à l’aide, dans l’indifférence des passants; puis il recommence avec cette fois deux jeunes qui viennent l’aider. Arrivé au moment de traverser la nationale dans le centre de Beaumont, une autre expérience est saisissante: bien peu de véhicules s’arrêtent au passage pour piétons, même en apercevant la canne blanche avancée par celui qui endosse le rôle de Shauna. « S’il y avait un feu avec un avertissement sonore, ce serait plus simple». commente Vanessa.
Savoir que cela existe est une chose, le voir et le vivre doit provoquer le déclic nécessaire. C’est l’objectif de la vidéo tournée ce jour-là et qui sera diffusée sur le site internet de la MJB et sur celui d’Acyres et, selon l’évolution sanitaire, à la MJB ou à la salle culturelle le 25 novembre.
Au hasard de leurs pérégrinations dans Beaumont, les jeunes y croisent le bourgmestre et décident de l’interpeller. «Vous vous rendez compte que c’est difficile pour une personne malvoyante ou à mobilité réduite ici?
Une ville millénaire, oui mais…
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20201022_01522842/une-ville-millenaire-oui-mais
«Ah, nous sommes dans une ville millénaire, alors oui, c’est compliqué, répond-il. Mais oui, on se rend compte que le handicap n’est pas assez pris en compte. La réfection de la place devra être l’occasion d’intégrer cette problématique dans les plans. L’hôtel de ville aussi reste difficile d’accès. Mais nous en sommes conscients. Nous sommes tous différents et il faut intégrer le handicap dans la vie de tous les jours. L’accessibilité aux lieux publics fait partie des défis à relever.»
https ://www.facebook.com/mjb.asblhttp://acyres.be/
CHIMAY-COUVIN
Jeunes et seniors: la solidarité s’organise
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200330_01462415/jeunes-et-seniors-la-solidarite-s-organise
Home >Régions >Entre-Sambre-et-Meuse >Couvin – – Nathalie BRUYR – L’Avenir
Des jeunes confinés écrivent et dessinent pour les personnes âgées en maison de repos, isolées de leur famille.
«La semaine passée, deux posts sur les réseaux sociaux ont été le déclic, explique Isabelle Dewee, animatrice de l’ASBL Acyres. D’une part, les ados de la Maison des jeunes avec qui j’avais travaillé sur un projet de vivre ensemble mettaient en ligne les petites vidéos qu’ils avaient réalisées pour sensibiliser à la discrimination. D’autre part, la maison de repos des Rièzes et des Sarts lançait un appel aux jeunes pour qu’ils envoient du courrier à ses résidents. Confinée moi aussi, j’avais envie de rester active, d’où l’idée de servir de relais entre toutes ces personnes, jeunes ou âgées, isolées dans leur lieu de vie. »
Enthousiasme
La Rièzoise a donc pris contact par téléphone, mail et Messenger avec les uns et les autres, leur proposant de réceptionner, via le net et le smartphone, les dessins et courriers des plus jeunes.
«Je les imprime et les envoie ensuite par courrier postal à la maison de repos des Rièzes et des Sarts. Je l’ai fait également pour une dame d’un home de Froidchapelle suite à un appel de sa fille. Cela a tout de suite enthousiasmé tout le monde. Mes élèves de l’athénée de Chimay, avec qui j’avais réalisé des ateliers sur la solidarité, s’y sont mis eux aussi. Et ce vendredi (17 mars), l’école de Sivry a annoncé qu’elle allait participer également, se réjouit-elle. Ma seule crainte, c’est de tomber à court de papier et de ne pas en trouver à temps pour assurer la continuité des envois.»
L’habitude s’est en effet vite installée: désormais, l’animatrice postera sa grande enveloppe renfermant les mots et images des jeunes chaque lundi du confinement. « Pour les jeunes, c’est une chouette occupation, qui les incite à penser aux autres et oublier un peu le fait qu’ils sont eux aussi coincés chez eux. C’est pour les aînés une belle distraction, ils se sentent un peu moins isolés, même si le personnel des maisons de repos se dévoue sans compter pour les entourer, le fait de ne plus voir sa famille est dur à vivre. Pour un moment, ils peuvent ainsi s’évader un peu par l’esprit.»
Transmettre des valeurs
Fin de la semaine dernière, la page Facebook de la maison de repos de Cul-des-Sarts affichait fièrement une photo d’une résidente devant un tableau regroupant les premiers courriers reçus.
Pour Isabelle Dewee, c’est un beau retour de cette action, et aussi de celle qu’elle a entamée voici plusieurs années auprès des enfants et adolescents. «Je constate que ce que j’ai voulu leur transmettre, les valeurs de solidarité, d’attention envers les autres, de respect… etc., porte ses fruits. Et ça, c’est ma plus belle récompense » se réjouit-elle en ajoutant, qu’elle est prête à ouvrir l’action à d’autres jeunes et maisons de repos de Wallonie. Il suffit pour cela de la contacter, par mail, téléphone ou sur Messenger. À vos papiers, crayons, stylets…
Facebook: Isabelle DE Wee ou page Acyres ASBL e-mail: acyresASBL@gmail.com 0479/84.98.75. Rue Arthur Masson 83 à 6464 Rièzes
CHIMAY
Chimay: des élèves de l’athénée accueillent des aînés
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20191213_01419799/chimay-des-eleves-de-l-athenee-rendent-visite-aux-aines
Dans le cadre d’un projet de classe sur les différences, la classe de 6e primaire de l’athénée royal de Chimay a rencontré des aînés.
«Quand mon arrière-grand-mère est décédée, je me suis rendu compte que je ne lui avais pas assez rendu visite. Maintenant, j’essaye de compenser en m’investissant plus auprès des personnes âgées», confie l’un des étudiants de 5e «Éducation» de l’athénée royal qui encadrent leurs cadets de 6e primaire à l’occasion de leur journée intergénérationnelle dédiée aux différences. C’est en collaboration avec leur titulaire, Christelle Bastin, Mme De Clercq, professeur de la section socio-éducative et Isabelle De Wee, de l’ASBL ACYRES labellisée PCI (Promotion à la citoyenneté et à l’inter culturalité), que le projet, intégralement subsidié, permet aux enfants de s’interroger sur les problématiques rencontrées par tous ceux différents de la norme. <>Que ce soit au niveau financier, culturel, du handicap, de la monoparentalité ou encore de la couleur de peau, les enfants sont amenés à se poser des questions sur toutes les différences notamment en construisant le jeu «Un chemin vers moi» au fil des ateliers», explique la coordinatrice du projet.
Pour les épauler dans l’organisation et l’accueil des aînés, ils ont pu compter sur l’appui des étudiants de 5e secondaire qui se sont réjouis de leur implication dans ce projet. «Leur cursus est une filière qualifiante. Au terme de celle-ci, ils seront aptes à postuler un emploi d’éducateur. Dès lors, cette journée d’observation me servira d’évaluation formative», explique leur professeure.
«Il manque la solidarité»
Pour cette journée intergénrationnelle, les jeunes ont invité les aînés qui fréquentent l’ASBL L’Étincelle ainsi que des grands-parents des élèves de l’école. «C’est une superbe idée et cela devrait se faire plus souvent», lance l’un d’entre eux, qui continue: «Pour la plupart, vous avez tout le confort matériel mais il vous manque l’essentiel, les relations familiales et amicales. Notre enfance a été sans nul doute plus rude au niveau du confort de vie. Mais notre enfance était plus simple, plus solidaire et fraternelle. Nous pouvions compter les uns sur les autres. Aujourd’hui, ce qu’il manque, c’est la solidarité.»
Les questions prévues en classe ont vite été épuisées. C’est alors dans les différents ateliers ludiques, de créativité ou de solidarité envers les SDF de Charleroi que les échanges ont permis aux plus jeunes d’apprendre de leurs aînés. Et ce, à leur plus grande joie
EdA
L’un des outils de ce projet intergénérationnel est le jeu pédagogique «Un chemin vers toi» construit au fil de ses différentes utilisations dans les écoles par Isabelle De Wee. Destiné à faire réfléchir sur les différences, ce jeu sera édité comme support pédagogique à la fin de cette année scolaire, grâce à un financement de la Fédération Wallonie Bruxelles. «Ce jeu est enrichi grâce à la participation d’enfants et de jeunes de tous les âges sur des thématiques basées sur les différences. Chacun est amené à se mettre à la place de l’autre qui peut être stigmatisé pour sa différence et à se poser les questions sur ses réactions ou actions envisageables.»
SIVRY-RANCE
Pour la planète, un jour un geste
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20191203_01415658/pour-la-planete-un-jour-un-geste?pid=4725827
-
- La petite séance de relaxation a conquis les parents rassemblés au centre culturel…
Depuis quelques années, les enfants de l’école communale de Sivry sont sensibilisés à la gestion de la violence et à l’avenir de la planète.
Durant cette dernière semaine de novembre, ils ont mis en pratique des résolutions pour chaque jour de la semaine afin d’atteindre le zéro déchet.
Et à l’occasion de la venue de saint Nicolas, une démonstration de relaxation et une petite vidéo des activités a été diffusée aux parents et sympathisants venus en grand nombre dans la salle du centre culturel de Sivry.
Chaque jour, un geste pour la planète
Pour cette sensibilisation, l’équipe pédagogique de Sivry a fait appel à l’ASBL ACYRES et sa coordinatrice Isabelle De Wee. Cette association se désigne comme une aide à la citoyenneté active, responsable, participative et sans violence; elle propose différents modules et formations pour atteindre ces objectifs. Grâce au soutien financier de la FWB (Fédération Wallonie Bruxelles) et du label PCI (Promotion de la Citoyenneté et de l’Interculturalité) obtenu par l’ASBL, les animations sont gratuites pour les écoliers de Sivry-Rance. À Sivry et dans les autres écoles qui font appel à Mme De Wee, les enfants deviennent des C.R.A.C.S. (Citoyen Responsable, Actif, Critique, Solidaire) et «De leurs différences, ils en ont fait une chance et une richesse!»
Chaque jour, un geste pour la planète est programmé par les élèves de Sivry: lundi, «on réunit les restes pour ne pas gaspiller», mardi «nous prenons uniquement des gourdes», mercredi, c’est le «ramassage des déchets», jeudi «on fait l’inventaire du frigo avant de faire les courses», vendredi, «nous prenons uniquement des fruits en collation», samedi, «nous sommes attentifs pour débrancher les appareils en veille» et le dimanche est réservé «à la préparation de collations».
Toutes ces résolutions sont reprises dans la petite vidéo réalisée durant les animations à l’école communale de Sivry.
Mieux vivre ensemble
En parallèle avec les actions pour la planète, les écoliers de Sivry ont suivi des séances de relaxation et de détente pour «une école du Vivre Ensemble» Une démonstration de relaxation improvisée avant la venue du grand saint a été appréciée par les parents. Sous la conduite de leur animatrice, les élèves ont effectué une séance de relaxation avant l’exercice du bûcheron, une méthode pour canaliser ses colères et ses frustrations. Ce module permet à chaque enfant «d’être bien avec soi-même pour mieux vivre avec les autres» et est important dans la gestion des conflits en milieu scolaire
Quand déchet rime avec projet
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190628_01352673/quand-dechet-rime-avec-projet
Quand déchet rime avec projet
À l’école primaire de l’Institut Sainte Chrétienne de Chimay, la fin de l’année scolaire est synonyme de rencontre et de partage entre l’équipe pédagogique et les parents des élèves
Une belle action citoyenne
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190611_01345947/une-belle-action-citoyenne
Depuis le début de cette année scolaire, les élèves de 1re secondaire de l’athénée royal de Chimay ont suivi des animations sur le thème des différences proposées par l’ASBL Acyres.
Lors de celles-ci, ils ont pu rencontrer Denis Uvier, ancien SDF aujourd’hui éducateur de rue, qui leur a fait comprendre que les choix de vie sont importants. Qu’il est nécessaire de rester en contact avec les personnes que l’on aime, d’accepter l’aide en cas de besoin et de ne pas laisser l’orgueil nous guider.
Il leur a aussi expliqué les failles d’un système défaillant qui conduit certains jeunes adultes à vivre dans la rue. Après avoir eu l’occasion de débattre du sujet, les ados ont décidé de mener une action en faveur des SDF de Charleroi. Ils ont ainsi notamment collecté des couvertures et des couettes. D’autres ont souhaité leur écrire pour leur dire leur sympathie.
On ne peut que féliciter ces jeunes gens, encadrés par leurs professeures, Mesdames Hanoteau et Bonmariage, qui ont mené à bien l’action citoyenne.
Un déjeuner équilibré intergénérationnel
https://m.lavenir.net/login-premium?goto=%2Fcnt%2Fdmf20190507_01332293%2Fun-dejeuner-equilibre-intergenerationnel&articleid=dmf20190507_01332293&fbclid=IwAR0EaK2axGazKvNr90fATyc7aK_q82AAAub67AwsClySDBRDkPcHXOG6q0Q
Un déjeuner équilibré intergénérationnel
Enfants, parents et grands-parents des enfants des classes maternelles de l’athénée royal ont pris un petit-déjeuner.
Ce vendredi matin, il régnait une ambiance un peu particulière dans les classes maternelles de l’athénée royal de Chimay. En plus des enfants qui fréquentent l’école, les parents ou grands-parents avaient repris, eux aussi, le chemin de l’école pour les accompagner à un petit-déjeuner équilibré. «C’est sur l’initiative du Centre PMS de l’école que nous menons à bien un projet de classes centré sur l’alimentation saine et en particulier sur les petits déjeuners équilibrés. En collaboration avec Isabelle De Wee, de l’ASBL Acyres, nous avons étendu le projet à la problématique des déchets», expliquent les institutrices maternelles. Ainsi, depuis septembre dernier, les enfants ont droit à des animations visant la différence et la complémentarité notamment entre les humains, les milieux de vie, les arbres, la nature, la musique et les objets. «Nous avons sensibilisé les enfants sur le mal-être de la planète et leur avons demandé de proposer des solutions afin d’éviter les déchets», explique l’animatrice de l’ASBL. «me Les enfants ont décidé, dès lors, de manger plus souvent des collations saines sans déchets. Pour beaucoup cela fonctionne puisque ce sont leurs décisions. Pour d’autres, il faut bien reconnaître que les parents sont plus réticents, et ce, pour diverses raisons qu’il faut respecter. »
Cette rencontre informelle avait également pour objectif de faire rencontrer l’équipe du Centre PMS de l’école avec les parents
Avoir soin de soi et de la planète
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20181220_01273615/avoir-soin-de-soi-et-de-la-planete
Pour la 1re fois, un même projet pédagogique sera mis en œuvre dans l’ensemble des écoles communales de Chimay.
Ce projet est né d’un double objectif. Dans certaines implantations scolaires communales, l’ASBL Acyres animait des ateliers sur le mieux vivre ensemble, travaillant à la fois sur les émotions et la citoyenneté. Dans d’autres, les équipes pédagogiques se préoccupaient de diminuer les déchets et d’encourager les collations saines.
«On s’est rendu compte que les emballages des collations industrielles s’accumulaient, voire atterrissaient dans la cour d’école. On a donc commencé par prévoir un temps de collation en classe, explique Christine Draux, directrice. À Bourlers, Saint Nicolas a apporté des boîtes compartimentées pour emporter des collations plus saines de la maison. D’autres écoles ont rebondi pour sensibiliser les élèves aux déchets et à l’alimentation saine. Ailleurs comme à Rièzes, des collations collectives sont organisées, en parallèle avec l’installation d’un jardin communautaire. À Baileux, les collations se composent de fruits et légumes 4 jours par semaine, le mercredi déclaré «des plaisirs» est consacré à une activité culinaire ou au gâteau d’anniversaire. « Toutes ces initiatives, c’est en quelque sorte du «mieux vivre avec soi», corollaire du mieux vivre ensemble» analyse Isabelle Dewee, animatrice d’Acyres.
700 élèves concernés
Celle-ci a donc développé un projet qui regrouperait ces deux objectifs, sous l’intitulé «Tous ensemble pour prendre soin de soi et de sa planète», à destination des quelque 700 élèves de l’enseignement communal chimacien. Un projet dont le financement sera soutenu par l’autorité communale et la Fondation Chimay Wartoise. Dès 2019, l’ASBL accompagnera les enseignants, à raison de 3 séances de 50 minutes par classe, en leur fournissant un encadrement et un outil commun constitué de fiches, vidéos, animations en photo-langage. Chaque implantation sera incitée à l’utiliser en y intégrant ses spécificités. «C’est fédérateur pour le corps enseignant, mais aussi pour l’ensemble des écoliers et leurs parents puisque ce qui se vit à l’école a inévitablement un impact à la maison et dans la société » se réjouit Christine Draux.
Le projet se clôturera par une visite de toutes les implantations à la coopérative travaillant en permaculture, le Jardin de la Ramée à Cul-des-Sarts, histoire d’inspirer un peu plus les élèves à cultiver le manger sain et local.
En fin de cycle, une mise en commun des expériences rassemblera les enseignants le 3 juin 2019. Une capsule vidéo réalisée à partir de photos des réalisations y sera projetée, afin que les enseignants puissent tirer du projet trois éléments positifs: correspondant à sa propre implantation, correspondant à une autre implantation et contenant un élément positif général. De quoi alimenter la suite et développer de nouvelles ambitions pour le bien-être des jeunes Chimaciens.
Pour les écoles « communale » de Sivry et « l’Athénée de Chimay » la solidarité et la complémentarité vont de paire pour agir en citoyens responsables:
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20181219_01273288/chimay-de-la-rue-a-l-ecole-le-temoignage-d-un-ancien-sdf?utm_source=facebook&utm_medium=socialAT&utm_content=article&utm_campaign=seeding&fbclid=IwAR3L5gX1dhbdyxse5EuUC-6rN7_DegbQCEb4M1HIBUcTFOZKpQHs75T3Kds
Home > Régions > Charleroi Charleroi – – Nathalie BRUYR – L’Avenir
Chimay: de la rue à l’école, le témoignage d’un ancien SDF
Ce mercredi matin, Denis Uvier, ex-SDF aujourd’hui éducateur de rue est venu témoigner de son parcours auprès des écoliers de l’ARC.
Ses «six ans de vagabondage», comme il dit, l’ont marqué à vie. Lui est sorti de la rue, pour mieux y retourner et aider ses pairs confrontés à l’exclusion, le froid, la saleté, la faim. Aujourd’hui âgé de 61 ans, Denis Uvier est désormais travailleur social pour l’ASBL Solidarités Nouvelles, qui promeut une solidarité active dans la défense du droit au logement. C’est surtout un formidable pédagogue qu’ont pu rencontrer les écoliers de 5e primaire de l’athénée royal de Chimay ce mercredi matin.
«Je suis parti vers l’enfer»
Face à ces jeunes en quête de solidarité, il raconte. Comment il a perdu pied à 19 ans, lâché par sa compagne, parti en quête d’aventure pour au final rencontrer l’enfer de l’alcool et de la rue. «Je fuyais toute main tendue, par fierté, par orgueil, cette même valeur qu’on m’avait inculquée enfant et qui m’empêchait alors aussi de mendier ».
Scotchés à ses paroles, on sent les questions fuser dans la tête des enfants. L’échange commence: «Comment on fait pour se nourrir? » «À votre avis? », rétorque Denis. «On cherche dans les poubelles, on prend les invendus des supermarchés, on vole…» « Un peu de tout cela, explique-t-il. J’ai travaillé dans des fermes, réparé des portes, lavé des voitures contre une tartine, un repas chaud. La seule chose que je volais, c’était des patates dans les champs. Et aussi des slips et des chaussettes dans les magasins, et c’était pas rigolo, j’avais peur de me faire prendre.» Plusieurs aspects de la vie de sans-abri découlent de l’échange. Ce qu’est un squat: «vous savez, un espace vide où on peut dormir, une maison vide, un creux dans le pilastre d’un point, ou, comme cela s’est passé à Chimay, la cuve sur le rond-point». La difficulté de maintenir un minimum d’hygiène: « quand on peut se laver et qu’on doit remettre des sous-vêtements sales, ça sert pas à grand-chose ».
Avec pédagogie, mais aussi des touches d’humour bien placée pour détendre face à ce sujet grave, Denis Uvier explique aussi sa lente sortie de cet enfer. En n’éludant pas la case prison: «quand on veut revenir, après ce long vagabondage, le passé vous rattrape, j’avais des dettes, du coup j’ai été signalé disparu, et la police m’a attrapé. Pour diminuer ma dette j’ai été un peu en prison. »
Toucher le fond et rebondir
La suite est en lien direct avec son vécu actuel. La rencontre d’une famille de Renlies qui paie ses amendes. Le début d’un retour à la vie sociale, dont il n’élude pas les difficultés et les doutes «Une tentative de suicide m’a conduit en hôpital psychiatrique, là j’ai commencé à reprendre pied, à me souvenir que j’avais une fille et une maman aimante. Il y a la souffrance, mais aussi l’espoir». De l’aide qu’on accepte enfin, qui lui ont permis de reprendre des formations, de renouer avec les autres, et parce qu’il sait mieux que d’autres ce qu’est la rue, de s’engager aux côtés des sans-abri de sa ville natale, Charleroi. L’écho de ce parcours et de cet engagement est parvenu aux écoliers de la Botte, par le biais d’animations scolaires autour de la solidarité et du mieux vivre ensemble organisées par l’ASBL Acyres. Les élèves de 5e primaire de l’athénée de Chimay ont dans la foulée mis sur pied une récolte de vêtements chauds, chaussures, couvertures, et ceux de l’école communale de Sivry, de vivres non périssables. La visite de Denis Uvier à Chimay ce mercredi leur a permis de lui remettre le fruit de la générosité des parents et amis des écoles. Et surtout de comprendre que chacun, SDF, travailleur social ou écolier est avant tout un citoyen qui peut agir pour que la solidarité fasse un peu reculer la misère. Une belle expérience à quelques jours de Noël.
A l’école primaire Sainte Chrétienne de Chimay
Quand l’art devient source d’intégration
https://m.lavenir.net/login-premium?goto=/cnt/dmf20180628_01190654/quand-l-art-devient-source-d-integration&articleid=dmf20180628_01190654
A l’Athénée de Chimay, les élèves de maternelle partage un moment riche en communication avec leurs parents
Chimay: mieux comprendre le ressenti des plus petits
Parents et bambins de maternelles se sont retrouvés sur les bancs de l’école, pour un temps de partage d’expérience et d’émotions.
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20180612_01183025/mieux-comprendre-le-ressenti-des-plus-petits
Au collège Saint Joseph de Chimay, les élèves développent leur esprit critique et leur citoyenneté
Collège de Chimay: à la rencontre des réfugiés politiques
Home > Régions > Entre-Sambre-et-Meuse > Chimay – 15/03/2018 à 23:59 – Jean-Luc HENRARD – L’Avenir
Les jeunes collégiennes ont pu découvrir le long parcours d’Ali (au centre) qui vient d’obtenir son statut de réfugiés politique.
Des collégiennes ont découvert le centre d’accueil pour réfugiés à l’ancien motel de Chimay. De quoi remettre en cause bien des préjugés.
+ LIRE AUSSI | Se rendre utile
Depuis décembre dernier, environ 135 élèves de 2e secondaire du collège Saint-Joseph de Chimay sont sensibilisés à divers thèmes de société: l’esclavagisme, les prisons, la pollution de l’eau, les boîtes à bébé… Avec l’aide de professeurs et de l’ASBL Acyres (Aide Citoyenneté Responsable Active Participative et Sans violence), les jeunes ont réfléchi à ces problématiques, ont écouté des témoignages et ont appris à s’informer correctement et à bonnes sources sur ces sujets.
Cette période de réflexion a trouvé son apothéose, jeudi, avec une «Journée de la Citoyenneté» au collège de Chimay. À cette occasion, des groupes d’élèves se sont déplacés dans diverses institutions de la région (voir ci-contre).
Un petit groupe composé de Jeanne, Danaé, Manon et Maïwenn, s’est rendu à l’ancien motel de Chimay, chaussée de Couvin, qui abrite des demandeurs d’asile et des réfugiés politiques. Ces jeunes filles d’environ 13 ans étaient accompagnées d’un enseignant Jean-Marc Monin. «C’est nous qui avons choisi de venir ici, confient les demoiselles. Notre prof de religion nous a parlé du thème des migrants et cela nous a donné envie d’en rencontrer par nous-même. Nous avons préparé des questions et, ensuite, nous sensibiliserons des classes de 1re année sur ce sujet.»
Aline Demanet (assistante sociale), Céline Vereecke (éducatrice) et Laurie Brie (éducatrice) ont d’abord présenté le centre et le long processus de demande d’asile.
+ LIRE AUSSI | Ali, le futur coiffeur irakien
«Nous sommes une Initiative Locale d’Accueil (ILA), précise Aline Demanet. Nous dépendons du CPAS de Chimay et ces lieux accueillent principalement des réfugiés politiques. En échange, l’Agence Fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil) lui verse des subsides au CPAS. Nos résidents peuvent rester au maximum quatre mois ici. Mais nous leur donnons en général deux mois pour trouver un logement. En attendant, ils sont logés et soignés, les enfants sont scolarisés et ils perçoivent une aide financière (par exemple 63€ par semaine pour un homme seul; 260€/semaine pour une famille de dix personnes) pour la nourriture et l’hygiène. En revanche, ils doivent se faire à manger et nettoyer.»
Elle poursuit: «Nous, nous sommes là pour les aider dans leurs démarches et leur apprendre à se débrouiller chez nous. Certains ne savent pas se servir d’un aspirateur, ne connaissent pas l’eau courante ou les transports en commun. Nous devons aussi leur apprendre les règles à respecter: ne pas fumer, trier les déchets…»
Un centre ouvert
«Peuvent-ils sortir?» demande Manon. Réponse: oui, l’ILA est un centre ouvert. Mais ils doivent nous avertir s’ils quittent les lieux plus de trois jours. Les questions s’enchaînent: d’où viennent-ils? Surtout de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan… Combien sont-ils au motel? 23 résidents, dont une famille de quatre enfants. Mais le centre dispose d’une capacité d’accueil de 36 personnes.
«Pensez que ces gens ont tout quitté: famille, amis, maison, travail», insiste leur professeur, Jean-Marc Monin.
«Ont-ils souffert du racisme à Chimay?», interroge Maïwenn. «Honnêtement, à l’ouverture du centre en 2008, cela n’a pas été facile avec le voisinage, admet l’assistante sociale. Mais finalement, par la suite, il n’y a jamais eu de soucis. Et dans Chimay, à part peut-être un regard appuyé envers une femme voilée, nous n’avons jamais eu connaissance d’un incident.»
En repartant, le petit groupe avait le sentiment d’en avoir appris beaucoup sur les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés politiques. Beaucoup plus, en tous les cas, qu’en consultant Facebook!
Se rendre utile
Home > Régions > Entre-Sambre-et-Meuse > Chimay – 16/03/2018 à 06:00 – L’Avenir
Au cours de cette Journée citoyenne, des groupes d’élèves sont partis à travers la région pour apporter une aide à diverses institutions.
«Le but est qu’ils prennent conscience de leur utilité dans notre société et qu’ils comprennent l’importance de ses différentes composantes», insiste Isabelle De Wee, une des organisatrices de la journée avec deux profs de religion: Martine Lambert et Mathilde Ducœur. Des élèves ont ainsi donné un coup de main à la Croix-Rouge de Chimay, en ergothérapie ou à la maternité de l’hôpital, à la crèche La Ribambelle ou encore à «100 Chevaux sur l’herbe».
Ali, le futur coiffeur irakien
Home > Régions > Entre-Sambre-et-Meuse > Chimay – 16/03/2018 à 06:00 – J.-L.H. – L’Avenir
Au cours de leur visite, les quatre jeunes filles ont rencontré Ali, un jeune Irakien de 25 ans qui a obtenu le statut de réfugié politique chez nous.
C’était son dernier jour à Chimay puisqu’en outre, il vient de trouver un logement à Charleroi.
«Je commence une nouvelle vie», confie-t-il aux collégiennes dans un français encore hésitant. Je suis arrivé en Belgique en 2015. Avant, j’habitais en Irak mais j’ai eu des problèmes avec Daech et j’ai dû m’enfuir par la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie… Cela a pris trois mois de voyage, à pied, en bateau, en train. Un ami m’a dit de venir en Belgique.»
Une des élèves lui demande comment il passe son temps. «Je suis toutes les journées à Charleroi pour apprendre le français, répond le jeune homme. Je pars tôt le matin en bus. Dans cette ville, je veux devenir coiffeur pour hommes et femmes. Je l’étais déjà en Irak. Mais c’est plus difficile pour ouvrir son salon ici et je vais suivre des cours.»
Ali explique qu’il a encore de la famille en Irak, notamment sa mère et un frère avec qui il a des contacts réguliers par Messenger. «Et tu n’as pas envie de rentrer en Irak un jour?», demande Danaé. «Non, ma vie est ici maintenant, confie-t-il. Je me sens bien en Belgique. En Irak, où j’habitais, tout est détruit.»
École de Bailleux: ensemble pour apprendre et se comprendre
LA SOLIDARITÉ ET MOI À CHIMAY
LA BOULAIE CANON !
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20171214_01098961/ecole-de-baileux-ensemble-pour-apprendre-et-se-comprendre
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20171011_01069328/ils-cultivent-et-l-ecrivent
https://vivre-ensemble.be/Notre-ville-en-2050
https://vivre-ensemble.be/Violence-a-l-ecole-sevir-ou
http://www.diocese-tournai.be/vie-de-l-eglise/sites-des-up/494-chimay-momignies/1890-le-beauconte-de-noel-des-ecoliers-de-sainte-chretienne.html
http://www.lesoir.be/archive/recup%3A%252F485929%252Farticle%252Factualite%252Fregions%252F2014-03-05%252Fproteger-enfants-violence#
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20131120_00391537
http://www.gallilex.cfwb.be/document/pdf/41357_000.pdf
http://www.ifc.cfwb.be/multi_viewform.asp?print=1&cf=408001607&kc=&fc=
http://infolettre.hainaut.be/articles/les-enfants-sont-des-princes-chimay
https://vivre-ensemble.be/IMG/pdf/2014-13-violence_ecole.pdf
http://www.cathobel.be/2014/03/06/solidarite-et-non-violence-dans-les-ecoles/
CHIMAYUne nouvelle ASBL pour une citoyenneté responsableUne nouvelle ASBL, Acyres, va gérer les séances d’animation…
Publiée par couvin.com sur Mercredi 23 novembre 2016