Plusieurs directions d’école ont témoigné de la montée de la violence dans leurs établissements, dans la société, dans le monde. Violence verbale, physique et manque de respect de soi, des autres, du matériel et de l’environnement. La banalisation de la violence véhiculée par les images (jeux-vidéo, médias…) provoque, chez beaucoup d’enfants, un manque de capacité à discerner « le bien et le mal ». Les équipes enseignantes sont souvent démunies devant ce constat et cherchent des partenaires externes pour y faire face et mettre en place des actions de prévention.
À l’école du vivre-ensemble
Après la lecture de la synthèse suivante, n’hésitez pas à visiter notre rubrique « les écoles à l’honneur » vous pourrez constater les différentes activités possibles et non exhaustives.
Être bien avec soi-même pour bien vivre avec les autres
L’enfant qui se découvre et s’accepte tel qu’il est, avec son potentiel personnel, peut oublier le mot
tolérance pour s’ouvrir l’esprit et découvrir le partage des différences.
Le module s’adresse à tous les cycles scolaires
- En maternelle : nous les aidons identifier les quatre émotions de base, à développer l’estime de soi et à s’exprimer.
- En primaire : nous continuons dans la découverte de soi et développons la curiosité envers les autres. Nous travaillons l’effet boomerang en découvrant le monde à travers divers pays pour mieux revenir chez nous. Nous aidons les jeunes à vivre une école en transition, pour et avec eux, en citoyens actifs.
- En secondaire : les jeunes sont capables de prendre conscience de leurs forces et de leurs limites. À nous de les aider à gérer positivement ces découvertes. Nous les encourageons à trouver leur place et leur utilité dans leur propre région en les encadrant lors de projets pédagogiques réfléchis et construits par eux. Ils peuvent dès lors se trouver un idéal constructif pour leur société.
- Avec les jeunes en extrascolaire, nous travaillons la citoyenneté: Exemple, des animations à la Maison des jeunes de Beaumont ont été réalisées avec une dizaine de jeunes entre 15 et 20 ans. Lors des animations nous avons travaillé en profondeur ces thématiques:- l’impact de la publicité sur notre vivre ensemble: Posons-nous la question : que se passe-t-il pour un enfant qui arrive face à un groupe « mal habillé », différent… ? Il doit souvent faire face à des moqueries, au rejet… Mais pourquoi nous habillons-nous de telle ou telle façon ? Pour suivre la mode ? Mais comment la connaissons-nous ? Pourquoi généralement les jeunes ressentent-ils le besoin de la suivre ? Sommes-nous sensibilisés ou manipulés par la publicité ? Pour rester maître de nos choix, commençons par prendre conscience de ce qui nous attire, de ce qui nous touche et de comment nous fonctionnons. Ne nous laissons pas manipuler comme des pantins à notre insu.
- -Pour le bien-vivre, ensemble développons notre esprit critique et conscient ! Les participants ont compris qu’observer, analyser et prendre ses responsabilités c’est aussi vivre en CRACS. « C.R.A.C.S » : Citoyen, responsable, actif, critique et solidaire. Nous avons donc travaillé les deux C et nous sommes posé la question, devenir critique n’est-ce pas le début de la responsabilisation? Pour être critique, il faut pouvoir se faire ses propres opinions et, pour cela, prendre conscience de la différence entre information et communication. « Comprendre le message des publicités », « info ou intox ? », « objectivité ou manipulation ? »Intention pédagogique : Décrypter quelques messages de la publicité. Quels sont les messages transmis à notre cerveau ?Un temps de réflexion individuel a été organisé pour permettre à chacun de dire ce qu’il avait ressenti, ce qu’il avait envie d’avoir…Débat :En grand groupe la question fut posée : « La pub c’est bien, car…, c’est nul car… »Nous avons travaillé la différence entre information et communication
Chacun a pu débattre sur la pertinence des opinions.
Nous avons prévu la réalisation d’actions citoyennes l’année prochaine.
Nos jeunes auront besoin de faire des recherches pour connaitre les besoins de leur région et savoir comment mettre leur potentiel au service de leur société ! Dès lors une question se pose : où aller chercher ses informations ? Pouvons-nous croire tout ce qui circule sur internet ? Non, mais alors, comment faire pour avoir des sources différentes à confronter et pouvoir nous faire une opinion ?
- Nous travaillons aussi, la précarité, les différences…
Nous motivons les élèves à se former:
– à l’empathie pour mieux comprendre et communiquer.
-à la découverte de l’interculturalité
-à rechercher en amont des solutions pour éviter les actes violents psychologiquement ou physiquement à partir de notre jeu « un chemin vers moi »
-à prendre conscience de leurs propres désirs et des attentes de la société vis à vis d’eux afin d’y mettre des mots pour ouvrir la porte au bien-être.